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Mardi (28/11/06)
Même que les mouches elles se retiennent de péter

J'aime bien ma vie. Elle ne ressemble pas à grand chose et il ne s'y passe finalement que ce que je veux bien y voir, mais quand même, je l'aime. Ma sœur dit que je suis pathétiquement pathétique et que je suis une femme. Je lui dis qu'elle va la fermer sa gueule et qu'elle demande à Sophie si j'étais une femme quand je lui ai demandé pour toucher son pissou en primaire.

Cette sœur, je me demande bien pourquoi je ne peux pas m'en passer, parce que quand même, qu'est ce qu'elle est chiante. Elle me martyrise, je dois faire la vaisselle tous les soirs même quand elle a brûlé le gratin dans la poêle. Non mais qui fait cuire du gratin dans une poêle? J'ai de toute façon toujours préféré les pâtes.

Je pars vendredi a 12h33 et ma mie vient me chercher gare de lyon. Je veux, je veux, je veux. Je ne sais pas pourquoi je veux mais je veux. (Mon vocabulaire est d'une richesse!) Pourtant on s'engueule toujours autant, et je dirais même qu'elle a perdu de cette aura que je lui trouvais quand je ne l'avais jamais touché. Elle s'est demysthifiée, et pourtant, j'ai l'impression que ce que je ressens pour elle est pire qu'avant. Je dis bien pire, parce que je sais bien que ça ne me fait pas que du bien. Marine me dit qu'elle se demande bien ce que je trouve à ne fille qui n'est que jolie.

Bien sur je lui dis qu'elle a tord, et quelle n'est pas que jolie. Elle est sauvage et dangereuse et caractérielle et nulle en violon. Même que je le pense vraiment. Et je crois d'ailleurs que son côté jolie fille n'est plus du tout ce qui me plait chez elle, c'est ce que j'aime le moins, pace qu'on la regarde trop et que je suis affreusement possessif même si je n'étais pas au courant.

Marine je l'aime bien. Elle fait toujours tomber sa trousse pendant les interos où même les mouches se retiennent de péter tellement le moindre bruit pourrait faire exploser les cervelles en surchauffes de ceux qui réfléchissent pour de vrai. Je me dis souvent que ça serait bien le genre de Damien si seulement elle savait qu'elle était jolie parce qu'elle manque de cette assurance qui l'impressionne chez les filles. Damien il ne sait pas ce qui est bon dans une fille. Je crois bien que moi non plus.

En parlons du bon dans la femme, ma mère est passé à l'appartement lundi soir en prétextant quelle avait eu une course a faire pas très loin. Faut dire que je ne lui en veux pas, même que j'ai plutôt honte, parce que je ne l'ai pas vu depuis deux mois, alors que je fous rien de mes week end à part m'engueuler avec Laurene et boire du jus de poires avec les potes. Elle voulait que je joue et j'ai dit que j'avais mal aux doigts. Alors elle est partie et je crois bien qu'elle sait

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 18:49 dans la rubrique Actualités.
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Lundi (13/11/06)
Ca sentirai la clementine

Il parait que ça s'est arrangé entre Laurene et moi, je ne sais pas exactement quand s'est arrivé mais j'en suis plutot content. Elle n'a jamais autant appelé pour me dire tout et n'importe quoi. Moi j'aime bien ça. J'ai moi même tellement souvent l'impression de parler pour ne rien dire que de voir ma mie le faire aussi me donne l'impression qu'on a peut etre quelque chose à faire ensemble, finalement.

Je devrais aller la voir à la fin du mois, c'est ça (et je n'aurais plus de compte en banque) ou alors j'attends Noel (et je deviens suicidaire pour tout le mois de decembre). J'aime pas specialement Paris. Je crois que c'est à force d'y être allé en vacance en plein mois d'aout quand on etait gamins. Mes parents sont de grands fans de musée (et qu'à choisir je prefererais qu'on aille à celui de Charleville) alors ils se sentaient obligé. J'espere qu'elle saura me faire aimer toutes ses rues bizarres.

On a déjà des examens qui compteront pour un tiere du partiel de janvier et très franchement je ne suis pas près du tout. C'est surtout que je ne sais pas apprendre. J'essaye. J'ai toujours essayé mais je ne sais pas faire. On vera bien, l'important c'est que je ne vais pas en cours avec les pattes qui trainent, et puis ça m'interesse. Il y en a dejà pleins qui se voient partir en psychologie d'entreprise, je suis super etonné. Personnellement même s'il y a du debouché, je me vois très mal choisir ce genre de filiere... Je me vois bien chez les fous. Ouais.

Sinon je suis fatigué parce que Damien est passé hier et il a joué du saxo toute la nuit même que les voisins se sont plaints et qu'on a retrouvé des pelures de clementines dans la boite aux lettres. Si j'avais eu un poele à bois dans notre petit appartement je les aurais bien prises pour les cuire dessus, ça aurait senti comme chez mamie.

Sinon, je dois y aller.

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 17:37 dans la rubrique Actualités.
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Mardi (07/11/06)
Jouer, c'est tout

J’ai franchement l’impression de ramer en cours. Ma voisine qui ressemble a Lucie et qui s‘appelle Marine a toujours des cours très propre avec des couleurs qui donnent l’impression qu’elle comprend tout. Moi j’ai surtout du mal en bio psychologie. Le « bio » en lui-même justifie que je n’y comprends rien, étant donné que j’ai toujours eu du mal avec les matières scientifique (rappelons que je suis un cancre…).

Entre ça et Laurene qui m’a rappelé mais qui est toujours fâchée, j’ai le sentiment de ramé pas mal dans ma vie. Je ne m’apitoie pas, c’est sûrement de ma faute. J’ai jamais su gérer quoi que ce soit. Seulement j’aimerais reprendre le violon, ressentir un peu de ce que j’avais à l’intérieur avant, quand je m’enfermais pour sortir de ces sons qui me donnaient toujours l’impression qu’ils sortaient de nul part. Ca c’était la sécurité, la plénitude. Ya jamais eu qu’en musique que j’acceptais de me laisser bercer par l’incompréhension parce que je savais que c’était bien plus sensé de la laisser à l’état brut, sauvage et que de toute façon ce qu’il y avait de beau, c’est qu’il n’y avait rien à comprendre. C’était mystique et j’aimais ça.

Je me relis et c’est à se foutre des claques, penser comme ça et ne plus savoir sortir un son. Sans trop savoir d’où ça me vient vu que l’envie est là. C’est peut être tous ces gens qui m’ont longtemps poussé dans un sens qui m’aurait obligé à essayer de comprendre ce que je jouais, qui m’a forcé à tout rejeter en bloc, de peur de finir par tout gâcher. J’en avais marre d’entendre dire que la technique ne suffit pas, parce que je le sais bien. Seulement je ne voyais pas les choses si crument, je ne voulais pas violais une partition sous prétexte qu’il fallait la posséder pour la jouer, parce que me laisser posséder par elle me rendait bien plus satisfait, me faisait tout ressentir et que tout ce qui compte au fond, c’est notre rapport propre à la musique et ce qui en elle nous rend heureux.

J’en avais marre de les écouter parler d'une façon unique de jouer, j’ai jamais voulu être un grand violoniste, j’ai jamais voulu apprendre pour me surpasser. Il parlaient de gâchis et de connerie comme ça. Je voulais jouer, c’est tout

Et je rejouerais.

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 15:11 dans la rubrique Actualités.
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Dimanche (05/11/06)
Il faut surtout dormir

C'est toujours comme ça. Il faut qu'elle sorte chez je ne sais qui qu'elle ne connaît pas, qu'elle m'appelle pour qu'on s'engueule et que finalement oui, ça arrive. J'en ai marre, ce sentiment dégueulasse de savoir qu'elle le fait exprès, comme si elle voulait me faire du mal sans raison. Peut être que je l'insupporte, que je lui rappelle quelque chose qui fait mal. Alors pourquoi elle reste, pourquoi elle veut être là, un peu?

Et puis je ne dis rien a personne je souris parce que c'est comme ça que les autres me voient, et sûrement, que j'ai envie d'être vu. J'aime pas avoir à répondre à la question "ça va pas?", alors je me démerde pour qu'on ne me la pose pas.

C'est sûrement pour ça que j'écris ici. Ca m'étonne d'ailleurs que j'y sois revenu comme si j'en avais besoin. Certaines choses nous naissent à l'intérieur pour sortir un jour, alors si je ne veux pas les dire, il faut que je les écrive. Du moins je crois.

Finalement j'étais surtout venu ici pour dire que j'avais passé un début de soirée génial, et que ça ne me tuait pas d'avoir une vie sociale, contrairement a ce que je croyais. Ma sœur fait bien la sieste avec Pedro et ça ne me dérange pas du tout. On est allé dans un bar à cocktails et j'ai prit du jus de groseilles. Je me suis fait insulter par des lycéens bourrés qui n'ont fait que me confirmer que le jus de groseilles, c'est mieux. Même que le grand blond a loupé la marche en descendant des chiottes et que ça n'a pas fait rire que moi.

Bon évidemment, le coup de téléphone de 23h34 n'était pas d'une note aussi festive et ça m'a donné envie de traîner dehors tout seul comme ils font dans les films, sauf qu'il faisait froid alors j'ai prit le bus. J'ai dit à ma soeur que c'était un pote, que je devais allé le rejoindre ailleurs, et elle n'a rien dit. J'ai eu envie de la rappeler. Je ne l'ai pas fait. Je fais des progrès...

Elle m'a dit que je n'appelais pas assez, que je me fichais delle, sans dire bonsoir et sans raison. Qu'elle savait que j'avais revu la serveuse du bar ou Damien avait joué parce que soit disant, on avait pas été discret samedi soir. Ce que j'en ai dit c'est que c'était elle qui papillonnait, et que moi au moins, j'avais eu la décence de ne pas la déranger dans sa drague de bazar. Je crois que c'est le "drague de bazar" qui a fait qu'elle m'a raccroché au nez.

J'écoute "street spirit" de Radiohead en boucle depuis que je suis rentré comme un vieux depressif qui chercherait à verser une larme de plus sur un souvenir sans importance. Je ne sais pas pourquoi elle doute. Je ne sais pas pourquoi je ne la rappelle pas, je ne vois pas pourquoi je la rappellerais. Je me perds dans une relation qui, il me semble, ne va pas très loin. Et pourant je n'ai aps l'intention d'y mettre un terme. Parce que j'ai envie de savoir si c'est vraiment une erreur, et que je ne le saurais qu'en allant au bout de nous. Ca n'est que le debut. C'est comme si elle était deux personnes et que l'une d'elle me detestait. Il parait que c'est à ce moment là qu'il faut surtout dormir.

Bonne nuit alors.

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 00:53 dans la rubrique Actualités.
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Lundi (30/10/06)
Quand elle revient

Et puis le week end est arrivé. J'ai du aller la chercher tôt le matin a la gare parce que sa soeur était de garde et qu'elle ne pourrait pas être là a l'heure. Je ne lui ai pas dit que ça m'arrangeait. Je la voulais pour moi. 1 mois et 6 jours qu'elle était parti. Sur la route de la gare je ne pensais qu'a l'emmener au zoo.

On est passé chez moi pour déposer son sac, et je l'ai accompagné chez sa mère avant d'aller en cours. J'aurais voulu rester avec elle, mais elle voulait passer du temps ailleurs. Même que je me suis trompé de bus et que ça m'oblige a me rendre a l'évidence, il faut que j'aille chez l'ophtalmo.

Je l'attendais pour midi mais elle n'est jamais arrivé alors j'ai été forcé de regarder des téléfilms de filles avec ma soeur. Et puis vers 16h Henryka m'a dit qu'elle me laissait la maison pour le week end, elle est allé dormir chez Pedro, et je la soupçonne de faire la sieste avec lui. On s'engueule moins. J'aime ma soeur.

Elle est arrivée beaucoup plus tard sans une excuse et on s'est endormit collé l'un à l'autre sur le gros pouf du salon. Même que j'ai longtemps fait semblant de dormir et qu'elle le sait sûrement. On s'est réveillé vers 21h, juste a temps pour être a l'heure au concert de Damien qui jouait juste en bas de chez moi, dans un bar où je ne vais jamais. Il sait s'occuper de son saxo, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendu. L'ambiance de son groupe est plutôt sympa, et ça lui va bien. Laurene a passé la soirée à parler a d'autres et à être loin. Je ne sais plus quoi en penser. Parfois je me dis que c'est moi qui suis trop possessif, et d'autres que c'est elle qui est toujours trop loin.

Ya que quand on est seul qu'elle se glisse dans mes bras comme si elle ne voulait rien faire d'autre. Et même si c'est rare, ça me suffit vraiment. On est rentré plutôt tard parce que Damien tenait a ce qu'on aille chez leur chanteur pour l'apres-concert. C'était plutôt arrosé, enfin pour les autres, mais ça m'a fat un bien fou de me retrouver dans un milieu musical. J'avais l'impression de ne pas avoir eu ce genre de conversation depuis une éternité. J'en sais rien, j'étais vraiment dans mon élément.

Et puis après ca j'ai pris sa main qu'elle ne donne pas facilement et on est rentré a pied. Et puis je lui ai fait l'amour comme en juillet. Et ses yeux m'ont regardé pareil que la première fois.

Dimanche est passé trop vite, et on a jamais trouvé la motivation de sortir du lit pour aller au zoo. Elle m'a fait de la brioche et elle a reprit le train. C'est allé aussi vite que ça.

Et je ne sais même pas quand elle revient. J'irais au zoo tout seul.

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 21:41 dans la rubrique Actualités.
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Mardi (17/10/06)
Sinon, moi, ça va.

J'ai repris les cours. Pas que ca se trouvait tout en haut de ma liste de priorités mais j'ai une soeur persuasive quand il s'agit de prendre des choix intelligents pour le futur. Je sais que j'ai de la chance, qu'on se ressemble si peu. Elle a eu raison. J'avais besoin de faire quelque chose, d'apprendre, de sortir de mon milieu souterrain (mon pseudo na rien d'un hasard).

La fac. Ca fait bizarre. Il y a tout un tas de gens un peu partout et sa pose des questions a tout va "et elle est où la 172? Et comment on se rend au BDE?" et moi je ne sais pas, je suis nouveau. J'ai du tourner en rond pendant trois jours et j'ai fini par avoir des repères, à connaître des gens. Je croise ma soeur de temps en temps et elle m'oblige a manger avec elle. Alors le midi il y a Caroline, Javier l'espagnol de Séville qui se révolte toujours de ne plus pouvoir faire se sieste, ma soeur et moi. On joue avec la bouffe.

En cours j'écris avec le stylo de ma voisine qui ressemble a Lucie. Il n'y a presque que des filles dans cette classe et je pense que je préfère. J'écris Laurene sur ma paume de main pour me rappelé de l'appeler ce soir. J'aime bien mes cours, mes profs.

Mon violon va se rouiller et mes doigts avec. S'il y a une chose pour laquelle j'ai toujours dit non a ma belle, c'est de jouer pour elle. C'est énervant comme je ne sais pas d'où ce blocage me vient. Je ne sais plus jouer pour moi et je n'ose plus jouer pour les autres. Un jour...

Henryka n'aime pas Laurene, je ne sais pas bien pourquoi. Elle m'a toujours un peu couvé sous prétexte qu'elle est sorti 4 minutes avant moi (je suis sur qu'elle m'a poussé pour avoir la meilleure place). Je pense que c'est parce que Laurene me fuit, ma soeur croit qu'elle ne veut pas mon bonheur, dans cette histoire. En tout cas j'y trouve mon compte pour le moment. Ca n'est pas comme si j'avais confiance, mais j'ai des souvenirs de taille auxquelles me raccrocher. Et puis c'est tout.

On a passé deux mois à presque s'éviter, même si on se courait après, en quelque sorte. Un peu de marivaudage aussi. Ca me fait rire. Elle n'est pas bien mature quand il s'agit de parler de nous, ou même d'elle, mais elle me bluffe dès qu'elle ouvre la bouche pour parler de tout le reste. Moi je me tais. Elle doit penser que je suis con et malléable. Peut être même qu'elle pense bien. J'oublie de savoir.

Et puis au milieu de ce merdier bizarre. Entre les couloirs de la fac, les sermons de ma soeur et la voix de Laurene a l'autre bout d'un fil les jours pairs à minuit, je suis heureux.

Merci, au revoir.

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 14:26 dans la rubrique Actualités.
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Vendredi (13/10/06)
Ce "reste" là

Il faudrait que je me souvienne vraiment. Il ne s'agirait pas de donner l'à peu près d'un souvenir comme ça. C'est trop important.

Déjà c'était un jour pair de juin, un peu après son examen. C'est à peine s'il faisait beau, c'était presque bizarre. Je venais de m'engueuler avec ma soeur au sujet de qui devrait faire les courses avant midi et finalement ça a été moi, bien sur. Je traînais mes vielles groles du côté de chez casino et mon portable à sonné. C'était Laurène qui disait qu'elle m'avait vu passer par sa fenêtre. Je ne savais pas où c'était. Elle voulait qu'on se voit.

Elle a dit ça comme s'il ne valait même pas la peine qu'on en discute. Il fallait qu'on se voit et puis c'est tout. Elle a dit "à la fontaine" et puis j'ai dit "dans 10 minutes". J'écris ça mais je ne me souviens plus vraiment de ce que j'ai bien pu lui répondre. Toujours est-il qu'après avoir payé mes 4 sachets de coquillettes, je suis allé a la fontaine où elle n'était pas encore. Bien sur.

Elle est affreusement prévisible pour ces choses là. Quand elle est arrivée elle avait les doigts encore vieillit par l'eau du bain. Je me souviens. Je ne sais plus si elle était maquillée. On a parlé musique a cause des écouteurs qui étaient dans mes oreilles. Elle aime Thomas Fersen, moi pas. Je ne tremblait plus face à elle. Pourtant elle était plus jolie que derrière son violon dont elle se servait trop mal. J'avais envie de dire des choses qui ne se disent pas et de lui prendre la main comme ils font les autres, là.

J'ai dit que ma soeur m'attendait, je crois. Et elle a dit "reste". Ca je sais que c'est vrai, ça n'est pas l'embellissement du temps qui fait que je m'en souviens comme ca. Parce que ce "reste" veut trop dire pour être faux. Il a fait que oui, j'ai osé.

J'ai pris sa main comme ils font les autres et je l'ai regardé dans les yeux en subissant ses yeux. On a marché comme ça un peu et elle a dit "c'est là que j'habite".

Alors je l'ai embrassé en bas de chez elle ce jour pair de juin et je suis revenu et revenu et revenu. Et puis il a fallu qu'au milieu de nos mains et de nos yeux qui se subissent le mois de septembre est arrivé et Laurene a pris le train pour une fac parisienne.

Elle revient a la fin du mois...

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 21:29 dans la rubrique Actualités.
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Vendredi (06/10/06)
les vides qui s'achevent

Il faut que j'ecrive.

Ca sera pour bientôt.

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 17:56 dans la rubrique Actualités.
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Lundi (12/06/06)
Je lui ai envoyé un texto vendredi matin, savoir si elle se sentait prête, si elle se sentait bien. Elle m'a demandé de la rejoindre a 14h au parc, elle disait avoir besoin de destresser un peu avant de jouer. J'ai trouvé ca un peu stupide, du fait que voir "son prof de musique" avant un examen, n'est pas la meilleur facon de penser à autre chose. D'un autre cote j'etais le dernier a avoir envie de discuter de tout ca. J'avais envie de la voir, forcément. Et ca m'a fait du bien, d'être celui qu'elle ait envie de voir.
Je suis arrivé en retard parce que je me suis perdu dans une boulangerie avant d'aller au parc. Je lui ai acheté des bonbons, je trouvais ca de circonstance. Elle etait jolie, dans sa robe d'été. Il y avait quand meme ce cote provocant dont elle pourrait se passer, mais je crois que c'est plus dans son visage que dans sa facon de s'habiller. Elle était contente pour les bonbons. Elle préfère les bouteilles de caco mais sans sucre dessus ( ca va bien avec mon titre, tient). Elle a dit que non, elle n'etait pas prete, et qu'elle ne voulait pas y aller.
Elle a dit que sa mère ne serait pas la, de toute facon. Elle avait le ton résigné, comme si sa mere n'y avait jamais été, ou plutot qu'elle avait arreté d'y aller. Comme si finalement, elle savait qu'elle l'avait déçue.
On a marché un peu en direction de l'école de musique. Elle devait passer a 16h30, je voulais rester la voir et évidemment ca l'a faite sourire. Il faut toujours que je parle sans penser et que j'ai l'air d'un con. Non mais serieusement, lui demander si je peux rester la regarder jouer ou comment traduire un interêt certain pour une fille qui est trop jolie pour moi. Je ne m'étonne meme plus, avec le temps.
Vu que j'avais deja atteint le sommet du pathetisme, je me suis dit que je pouvais bien lui faire un compliment. Quelque chose de gratuit et d'un peu plus dans son élément, qui ne soit pas un mensonge. Quelque chose qui lui donne envie de jouer, malgre tout. Je lui ai dit que si elle regardait les juges. Avec ce regard la, celui qu'elle me donne parfois, celui que le Chef lui reconnait comme moi. Son regard qui nous donne toute cette assurance qu'elle a a l'interieur, d'un coup. C'est sufisament massif pour assomer les juges le temps de son morceau. Ca pourait l'aider.
Elle a dit merci. D'habitude elle ne fait que sourire, alors je l'ai pris comme un compliment, moi aussi. Pourtant je promets que je l'ai donne gratuitement.
Je me suis assis dans le fond, le premier rang c'est toujours pour les familles et on est pas encore marié, que je sache. Elle n'a pas fait de fausse note, elle etait concentrée. Ca ne sonnait pas vraiment bien, mais la technique etait la. Je savais deja qu'elle passerait en 4eme annee et ca s'est confirmé un peu plus tard. J'ai meme eu droit a un autre merci et je suis parti.
Henryka a dit que j'étais qu'un con, comme si je ne le savais pas deja, de ne pas l'avoir invité à prendre un verre ou une autre connerie. Le genre de chose que font les gens qui s'interessent. J'en sais rien, je préfère acheter des bonbons...
Et puis je ne l'intéresse pas. Elle n'a pas rappelle depuis. Et moi je suis bien trop occupé à penser à elle pour trouver mon téléphone.
Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 14:40 dans la rubrique Actualités.
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Mardi (06/06/06)
Et alors?

Laurene.

Ses cheveux sont roux et il faut toujours qu’elle les laisse briller au bord de la fenêtre quand elle joue. La petite mèche devant son oeil droit. Si elle le fait exprès, elle a du apprendre a séduire quelque part, parce qu’elle a le soucis du détail… Son examen tombe le 9. Elle n’est toujours pas prête, évidemment. Au bout de 10 minutes elle a arrêté de jouer, plaidant qu’elle en avait marre. Que de toute façon elle avait un bac a réviser et qu’elle n'avait pas le temps pour autre chose et qu’elle avait toujours préféré le violoncelle de toute façon et qu’elle ne voyait pas l'intérêt de continuer deux instruments en même temps alors que de toute façon elle n’irait jamais au conservatoire. De toute façon, de toute façon, de toute façon.

J’ai un problème, avec les émotifs. Surtout quand ils avaient pour habitude de ne pas l'être du tout. Alors je suis reste la comme le con que je suis, a l'écouter exploser tranquillement, sans rien faire. J’ai tendance à rester de glace, face aux excès de sentiments. Je ne dois pas regarder assez de film pour savoir vraiment quoi dire.

Après ça elle m’a jette un “Oh et puis pourquoi t’es pas venu au concert, au faite? Je t’avais attendu.”

J’ai bizarrement repensé a l’excuse de la tante mourante mais je me suis dit que pour une fois qu’elle me demandait quelque chose, éviter de lui mentir serait sûrement la meilleur chose a faire. D'un autre cote j'avais pas forcement beaucoup d'intérêt a lui dire qu'en vérité j'avais passé la soirée chez les alcooliques anonymes pour ne pas céder a la tentation atroce d'aller a l'École de musique pour contempler la merveille qu'elle était a mes yeux. Ça aurait sonne un peu mélodramatique, non? Alors je lui ai juste demandé pourquoi elle m'avait attendu.

Elle a sourit et ajouté que ça lui aurait fait plaisir que je la vois jouer un peu mieux que le massacre hebdomadaire qu'elle me fait subir avec son violon. La c'est moi qui ai niaisement souris en me rappelant qu'elle ne jouait pas vertueusement de son violoncelle non plus. Mais je suppose que le tout c'est d'aimer la musique. Elle a dit qu'étant donné qu'elle n'était plus d'humeur à jouer aujourd'hui, je devrais la divertir et jouer de ce truc a cordes que je suis sensé manier assez bien pour mériter le titre de prof particulier. Je ne suis pas sur que j'en avais vraiment envie. Mais elle a le regard qui sait insister pour elle. C'était affreusement gênant. J'ai cette manie bizarre de me sentir regardé a l'intérieur, quand je joue. C'est une des raisons qui m'a pousse a partiellement arrêté. Je ne voulais pas qu'elle me voie. D'un autre cote elle soutenait le regard comme pour me dire que de toute façon j'avais déjà perdu. Alors j'ai fait oui à son caprice parce qu'après tout ça lui allait bien. J'ai joue une dizaine de minute je crois. Mes doigts sont toujours les mêmes, c'est la seule chose qui m'ai vraiment rassure sur le moment. J'ai juste fermé les yeux pour oublier qu'elle était la. Mais c'est comme quand quelqu'un vous regarde de dos, ça se ressent. D'un autre cote, la sentir me regarder elle, avec cette attention particulière, c'était agréable. C'était flatteur aussi. J'ai jamais eu que ce talent la, et entre l'admiration de ma mère qui ne voulait rien dire parce que trop peu "justifié", et la non-admiration des juges qui en voyaient des bien plus talentueux que moi tous les jours, son regard a elle m'a fait du bien. C'etait comme si je recevais enfin quelque chose, enfin.

On a vaguement parlé, après ça. Il fallait bien finir l'heure pour laquelle je suis payé. Et puis elle m'a gribouillé son numéro sur la main. Elle a demandé à ce que je l'appelle vendredi soir, pour savoir comment ce sera passé son examen. Ça sonnait un peu comme une excuse, et ça aussi ça m'a fait du bien. L'intérêt de Laurene, que je n'avais jamais vraiment soupçonné. J'ai jamais eu vraiment confiance en moi, et elle, c'est une jolie fille, alors forcement. Je ne pensais pas. Peut être qu'encore une fois, ça ne veut rien dire. C'est le genre à aimer jouer, Laurene. Je vais encore tombé quelque part, c'est sur.

Et alors?

Ecrit par subterranean-homesick-alien, à 20:40 dans la rubrique Actualités.
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